A Sens les seniors jouent dans le bon sens.

Publié le par PSO

A cheval sur le chariot électrique
pour accompagner les seniors
lors de leur première sortie.
 
Vous qui suivez l’actualité de notre section senior MGC, vous devez vous demander comment s’est déroulée la première sortie des têtes chenues du club.
 
Vous savez tous qu’elle se déroulait à LIXY sur le Golf du SENONAIS, autrement dit dans la région de SENS.
 
Quand on vous dit SENS cela paraît à des années lumières de MASSY, mais en réalité, nous sommes arrivés plus rapidement que pour certains golfs de la région parisienne où il faut affronter les feux et le trafic.
 
Ce fût malgré tout un réveil à l’aube pour arriver à l’heure, Jocelyne, Philippe et moi-même étions arrivés les tout premiers sur le parking, aucune voiture que nous, franciliens perdus dans l’immensité de la campagne.
 
Le premier à nous accueillir fut le Directeur du golf venant comme à son habitude (c’est lui qui nous l’a conté) avec son épouse titiller la balle blanche sur quelques trous plusieurs matins par semaine. Il nous a vanté les mérites du golf pour conserver jeunesse et santé, sa bonne forme en témoigne.
Le Directeur nous ouvrit le club house et nous pûmes nous mettre au chaud car en ce matin de printemps, le thermomètre avoisinait les 5°.
 
Très vite ce furent 12 compétiteurs qui arrivèrent bien décidés à en découdre , surtout avec le parcours.
 
David (qu’il m’excuse cette familiarité mais tout le monde à Lixy, l’appelle David) avait préparé les cartes et les parties et avait désigné les trous de départ pour un premier tour de ce 9 trous en shot gun. Les plus éloignés avaient 200 mètres à parcourir, un léger échauffement (pour les golfeurs de Massy reconnus dans toute l’Ile-de-France comme des sportifs confirmés) en ce matin lumineux qui annonçait une journée magnifique. David ayant par ailleurs vérifié dans la presse locale que le temps allait être lui aussi de la partie (Et il a eu raison ! la grenouille du météorologiste local est plus performante que tous les péta octets de mémoire vive des ordinateurs de la météorologie nationale qui nous avait annoncé de la pluie toute la journée !!). Le temps fut donc très clément, les joueuses et joueurs se « dé-peluchant » au fil des trous, quelques-uns se retrouvant même habiller à l’ultime trou de la première partie de la journée en polo comme au plus fort de l’été.
 
Les neufs premiers trous furent terminés vers midi, (MGC milite contre le jeu lent !), certains esprits critiques sont prêts à dire oui, mais c’est un neuf trou! donc court! je les arrête de suite; que nenni ! 3 000 mètres au podomètre à pousser le chariot dans des dénivelés parfois importants. Quand je vous disais que le qualificatif du club est la qualité sportive de ses membres.
Mais il est vrai aussi que Jean (M. Jean de Andrade) propriétaire du restaurant du golf avait mis l’eau à la bouche en annonçant qu’il allait faire les courses et nous rapporter de quoi satisfaire le palais de joueurs affamés. Il a tenu parole, la viande préparée fut tendre et succulente. Je n’ai pas vu une seule assiette où restaient quelques reliefs, signe qui ne trompe pas ! Après fromage, dessert et café, tout le monde était prêt à repartir pour une nouvelle séance de neufs trous.
 
Je sais que vous êtes impatients de partager la partie de ces joueurs aguerris et sages que sont les seniors. Si la force n’est peut-être plus l’élément principal du jeu des anciens elle est compensée par une stratégie maîtrisée et une expérience qui permet de rebondir même après quelques coups gâchés.
 
Le parcours alterne avec un certain sadisme, la plaine et les bois; les trous longs où un drive de 200 mètres ne permet pas de toucher le green en deux, même avec un bois 3 et d’autres plus courts qui permettent de jouer drive suivi d’un sand-wedge; ainsi que planéité et relief.
 
Ainsi le trou numéro 1 est suffisamment long pour être difficilement abordable en régulation surtout en cette saison où les balles restent dans leur impact. Les trous 2 et 3 par contre, sont courts et permettent d’engranger les pars et pour les plus adroits des birdies qui seront tout à fait indispensables pour compenser les scores d’une part, du trou numéro 6 et numéro 1 en terme de handicap qui offre au joueur sur le tee une butte importante et des piquets de 135 mètres inatteignables et d’autre part, du trou signature de LIXY le numéro 9.
Imaginez, un obstacle d’eau à 220 mètres des boules jaunes barrant totalement le fairway, le seul échappatoire est de contourner en passant par le green du trou numéro 7 que l’on pourrait nommer le chemin des dames de Lixy (il passe du 14 au 18; est-ce pour cela !!!). Le jeu normal est de survoler un plan d’eau de 150 mètres à son point le plus étroit. Le premier coup est primordial, s’il est trop court le passage ensuite en hydroglisseur est très risqué car la berge opposée est relevée. La carte se joue là. Dire que c’est un neuf trou et qu’en général en compétition il faut jouer ce trou deux fois, c’est le supplice de Tantale. En plus, comble de tout pour votre amour-propre vous pouvez être observé du club house. Un croassement de grenouille et ce sont les risées à l’arrivée !
 
Le parcours était de qualité en cette fin d’hiver (pas de boue, une herbe qui commence à être dense sur les fairways), les greens quant à eux étaient bosselés et lents. Il est vrai que le Directeur sachant que nous venions avait repoussé d’une semaine le carottage pour nous éviter de jouer sur du sable, qu’il en soit ici remercier. A mon sens, il est préférable de jouer sur des greens bosselés que sur des greens troués et où l’on est incapable de savoir s’il y a de l’herbe dessous.
 
Le trio de tête à l’issue de la première reconnaissance était composé de Gérard, Michel et René tous les trois avec un score de 18, pile poil dans leur handicap. Les dames ne souhaitaient pas s’immiscer dans cette bataille du haut du classement qui ne les concernait pas puisqu’un classement spécifique leur permettait de rivaliser entre-elles. Aussi, il est bien connu que le point fort des dames est le petit jeu, les greens comme indiqués plus haut ne leur permettaient pas de s’exprimer à leur juste valeur. Néanmoins, Michelle, passait en tête, devant Anne-Marie et Josette.
 
Les neufs trous suivants se déroulaient dans l’ordre inverse des classements en partie de trois. Chacun pouvant ainsi se mesurer directement avec son adversaire direct. La lutte fut très chaude, mais le classement en net fut chamboulé par les outsiders qui avaient peut-être caché leur jeu le matin en se réservant pour l’après midi. Pourtant certains malins (je ne citerai pas ici René, cela ne serait pas correct !!!!) avaient compté comme allié sur le chanoine bien connu en Bourgogne et avaient proposé une boisson colorée et alcoolisée aux poursuivants. Est-ce cela qui les dopa ! Seul Saint Andrew peut le savoir.
 
Gérard réussit à garder sa première place en net, poursuivis par Olivier et Laurent, René suivait talonné par Jean. Michelle conserva sa place malgré une remontée impressionnante de Anne-Marie et surtout de Josette qui avait familiarisé le parcours.
 
Gérard, encore lui, a signé le meilleur score en brut. Que dire, il était le meilleur, mais il y aura d’autres rencontres. Philippe, Jean François, nous comptons tous sur vous pour bousculer cette hiérarchie !
 
J’ai le sentiment que tout le monde était satisfait de cette journée qui compte pour le challenge MGC des seniors. Des points précieux ont été collectés pour le classement final. Mais rien n’est joué. http://potins-mgc.over-blog.com/article-6222866.html
 
 
Cette journée a été agréable, grâce au bon esprit de chacun, à la bonne humeur partagée, à l’accueil qui nous a été réservé (je ne remercierai jamais assez David qui s’est totalement investi dans l’organisation de cette journée), à la faconde et la cordialité de Jean qui nous a gâté à table. Bravo aux vainqueurs. A la prochaine fois sur un green. Bon swing.

Publié dans le chariot électrique

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