HOU! HOU! est la Chouette

Publié le par PSO

Chouette ! Que c’est chouette !

 

Dimanche 6 avril, 6 heures du mat, dans mon plumard, le réveil sonne, je suis blafard.

6 heures du mat, il ferait bon rester sous la couette, mais c’est le jour, le jour qui n’est pas encore levé sur ma paillasse.

Le jour choisi par le capitaine et ses deux autres collègues du sud de Panam pour la chasse de la chouette.

6 heures du mat, il fait froid, le ciel est gris, mon cœur est rose, rose de plaisir de retrouver tous les copains pour défier nos copains d’ailleurs.

6 heures du mat, le café chaud excite mes narines, les croissants sont chez le boulanger et le resteront, mais il faut bon de déjeuner pour partir du bon pied.

6 heures du mat, le temps d’une douche, d’un rangement rapide, sans bruit, des godasses et des fringues de pluie.

8 heures du mat, sur le parking, tous les copains sont réunis.

8 heures du mat, les chaussures froides, le sac lourd, le chariot récalcitrant, mais les plaisanteries de tout un groupe.

9 heures du mat, les photos se figent, les rires explosent, les bises claquent, les mains se serrent.

9 heures du mat, les muscles chauds, les balles froides, les putters de feu, les drives d’enfer.

9 heures du mat, la procession vers le bonheur, le trou béant, le score parfait.

9 heures du mat, oui c’est parti pour chaque équipier prêt à défendre les couleurs de son club, prêt à aller jusqu’au bout de son effort pour les copains, concentré, dopé, gonflé à bloc pour la victoire.

 

Fidèle lecteur qui retrouve comme tous les ans ces quelques lignes relatant le trophée de la chouette qui regroupe traditionnellement les trois clubs de Massy, Draveil et de l’Yvette est habitué de cette ambiance de fête qui règne ce jour là.

La Chouette, qui se joue (ceci pour les nouveaux arrivants) par partie de trois joueurs devant se partager 6 points sur chaque trou est une formule conviviale et originale, sort des sentiers habituels et tortueux que suivent les golfeurs tout au long de leur carrière. Formule que l’on peut jouer entre amis et qui permet de se comparer, de se liguer et de gagner la mousse du 19ème trou.

 

Le temps mauvais annoncé par la météo depuis quelques jours a épargné les valeureux jouteurs de Greenparc, lieu choisi de conserve par les capitaines de chaque équipe.

Le parcours est parfait, peu de boue malgré les trombes d’eau des jours précédents, des greens parfaits où la roule tient la ligne. Une journée telle que le souhaite tous les golfeurs.

 

Les joueurs de Massy ont joué merveilleusement. Huit joueurs ont terminé premier de leur partie et 5 ont terminé second.

13 joueurs sur 20, non sur 19, car certain ayant préféré resté au chaud dans son lit, assuré certainement par les derniers bulletins météos que la journée allait être froide et humide n’a pas daigné venir surtout que la partie ne se déroulait pas sur un golf prestigieux comme Saint Cloud, La Boulie ou plus modestement Marivaux. Je trouve ce comportement inadmissible, il est vrai que le golf est un sport dit individuel, mais faut-il confondre individuel avec individualisme ?
Quand on s’engage dans le cadre d’une compétition par équipe, on prend sa responsabilité vis-à-vis de l’équipe et on respecte à la fois son équipe et son engagement. C’est le plaisir de tous qui a été gâché par un seul des compétiteurs. Revenir avec la coupe était possible vu les résultats, il suffisait de 11 points récolté sur 18 trous pour que Massy sorte vainqueur.

Que dire aussi des conséquences vis-à-vis des deux joueurs qui ont partagé une partie sans 3ème concurrence. Quel plaisir ont-ils tiré de cette journée ?

Que dire des autres équipes qui gagnent sans panache et qui doivent se dire Massy ce n’est pas sérieux ; surtout que cela fait deux années de suite que pareille mésaventure leur arrive (voir article : que c’est chouette de 2007) ?

Que dire des organisateurs qui se sont démenés pour réunir une liste de participants devant parfois exclure des postulants ? Quel discours peuvent-ils leur tenir maintenant ?

 

Je pratique le sport depuis plus de 45 ans, jamais je n’ai fait faux bond à mes équipes respectives quelque soit le sport, jamais je n’ai abandonné, pourtant en pratiquant des sports d’endurance où parfois le corps atteint ses limites. Je suis en conséquence légitime pour me révolter et dénoncer ce comportement.

 

La fête a été ratée, dommage les conditions étaient réunies pour que la joie soit complète.

 

Mais, la formule est tellement sympathique, nous reviendrons, n’est-ce pas, l’année prochaine et nous la gagnerons la coupe !

 

Publié dans La carte de score

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