ô plaisir du golf au Bois d'Ô

Publié le par PSO

8 novembre 2008

 

L’année se termine en beauté,

 

Malgré une météo capricieuse en ce mois de novembre, l’engouement pour la dernière sortie dominicale de l’année était réel. Il faut dire que les organisateurs avaient tout fait pour que les gentils membres, comme les phalènes en plein mois de juillet attirés par les lamparos, viennent en nombre sur les fairways de l’Ô, de la limite de l’Ile-de France et courent vers les contreforts du Perche. Les organisateurs, Yvon et Paul, avaient négocié, bataillé comme ces vaillants Francs face aux Vikings remontant par la Seine, pour éviter que leurs fidèles ne soient pas dépouillés. Faisant valoir leur droit de Franciliens venant de loin pour une rencontre animée et qui méritait bien quelques avantages pécuniaires, ils gagnèrent l’épreuve avec bravoure. Las de guerroyer pour quelques menus pistoles, les seigneurs des lieux leurs accordèrent un octroi de faible taxe ainsi que le souper pour une demi bourse de pièces européennes.

Les troupes un peu dépouillées en cette fin de campagne 2008 trouvèrent les dernières ressources pour répondre présent et faire en sorte que la débauche d’énergie de leurs émissaires ne fut dépensée en vain.

Ô et son bois dans la province du Perche, abritent un champ de bataille où les fers rougeoient, les swings grincent, les coups sont tendus, les balles sifflent et où tout affrontement se termine dans un trou.

Tout d’abord cela commence par les Pommiers, en allées et venues d’une approche prudente avant d’atteindre le petit bois et un ancien verger qui alimentait les tonneaux de cidre. La difficulté vient des cibles en générale aussi étroites qu’une pièce de cent sous. Bien des spadassins y perdirent leur sang froid.

C’est dans les Genets que cela se corse (excuse-moi Philippe pour ce vilain jeu de mot !!), la hausse doit être montée, la cible est beaucoup plus lointaine. Il faut une belle catapulte pour taper aussi loin face au vent soufflant de l’Ouest. Seuls les adeptes du body-building ont les muscles qu’il faut pour la régulation. Le bretteur de base s’y essouffle et use ses dernières calories.

Mais les organisateurs avaient tout prévu pour que les calories soient suffisantes. La cambuse avait chauffé tôt le matin pour un petit déjeuner copieux. Ils avaient fait appel aussi à la meilleure cantinière du comté qui elle-même était allée quérir les meilleurs produits du terroir pour le repas de midi (oh pardon 14 heures !). Cochonnailles et légumes frais agrémentaient le buffet. Les pommes de terre en lanière plongées dans l’huile bouillante goûtaient la fabrication maison. Et sublime du sublime ! Les œufs au lait avaient l’arome de ceux de nos grands-mères.

A la tablée, il n’y eut pas de perdant. Tout le monde avait oublié les balles perdues qui auraient pu faire mal un jour de bataille avec Fléole. Les mauvais coups, c’est bien connu, sont le fait des mauvais garçons, nous étions tous en très bonne compagnie, pouvait-il y en avoir ? Les comptes-rendus de la rencontre ne faisaient rapport que de trous entrés, d’oiseaux non envolés (bien que l’aigle ne fût pas mentionné !), de réussite à chaque frappe et de plaisir partagé.

Preuve que les organisateurs avaient réussi leur challenge et avaient permis ce qu’ils convoitaient : le plaisir d’une belle journée de golf sur le parcours du Bois d’Ô.

Merci nous reviendrons l’année prochaine.

Publié dans Le green

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S
 et le troisième parcours était magnifique ^^ même sous la pluie
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